Les reproches
J'ai mal au crâne, mais je n'arrête pas de réfléchir pour autant. Ces temps-ci, beaucoup de monde m'a fait beaucoup de reproches. Je suis pourtant asociable, c'est si dur à comprendre ? On ne me changera pas, j'aime pas les gens. Ma moitié m'enmènerait bien voir un psy (c'est quand même pas très rassurant !), ma meilleure-collègue-amie me trouve "changé" et Yepboy m'a prévenu que si je continuais comme ça, je n'aurais plus d'amis, mais qu'il m'aimais beaucoup et que nous, c'était pour la vie : cependant, son taux d'alcoolémie était élevé, m'a-t-il semblé. Je ne sais pas si alcool fait bon ménage avec clairevoyance mais bon...
J'oubliais, je suis un peu en froid avec les parents mais ils veulent quand même venir me voir à Paris bientôt. Ma moitié s'étant, à ce sujet, manifesté pour "parler à ma mère". Bref, tout ceci est très inquiétant.
Plusieurs possibilités cependant :
1- je ne change rien. "Ass-sociable" je suis, "ass-sociable" je reste.
2- je fais un effort : mais alors un petit effort. Un gros, c'est pas la peine, je n'y arriverais pas.
3- je change radicalemnt : je deviens sociable, en phase avec mon pseudo quoi. J'instaure de grands principes, de la morale, de l'éthique, je m'inscris sur les listes électorales, je participe à la vie en société, j'invite des gens...
4- je me tire une balle dans la tête mais comme disait Coluche : "je ne m'en veux pas personnellement".
Avouez quand même que la proposition 1 a le mérite de m'éviter les efforts, la sociabilité et même la mort.