La rechute
Alors que je m'étais, ces derniers
jours, abstenu et relativement bien accomodé d'une vie sans sexe (dans
des bordels j'entends) et sans drogue, il me faut constater ce matin
que la nuit dernière a, malheureusement, été désordonnée et a, sur la
fin, légèrement dérapée. J'appellerais cela une rechute, qui, je
l'espère, ne sera que temporaire. Car, je dois bien reconnaître que
m'étant couché ce matin à 6 heures, il m'a été difficile de me lever à
10h30 et d'arriver, fraîchement douché certes, frais et pimpant, au
bureau à 11 heures.
La soirée a commencé dans un restaurant de
Bastille où j'ai rejoint petit Q. et son pote (qui est désormais mon
ex-stagiaire). Petit Q. étant en grande forme, il a payé son champagne
et plusieurs bouteilles de Saint-Emilion, ce qui ne devait arranger en
rien la nuit qui s'annonçait. Sorti du restaurant vers 2 heures, les
deux zouaves m'ont proposé une foutue trace, que je n'ai pas su
refuser. Faible que je suis.
Alors qu'ils poursuivaient leur folle
nuit dans divers bars de la capitale, je me suis retrouvé je ne sais
comment (mais sûrement) au Dep'., à tourner en rond à la recherche
d'une bien improbable rencontre intéressante. Effectivement, j'y ai
bien rencontré quelques garçons sympathiques dont certains au look
"racaille" et originaires de pays à coup sûr situés au bord de la
Méditerranée (c'est très à la mode), me plaisaient décidement beaucoup.
J'ai consommé un peu et je m'en suis voulu en quittant cet endroit de
débauche (vers 5 heures 30 donc).
A la relecture de cette note, j'ai
bien conscience de faire ici une sorte de mea culpa (salvateur ?),
preuve que toute cette débauche ne me convient guère, et alors qu'IL
rentre ce mardi des USA, que le monsieur de chez K. est pourtant très
craquant et que j'aime malgré tout être célibataire. Consternant !