29 juin 2005
"à Paris, c'est pollué"
Je suis allé boire un verre hier soir
avec un plan cul d'il y a 6 ans, lorsque j'étais étudiant dans la
région et dont j'ai retrouvé le n° de téléphone dans les entrailles de
la puce de mon téléphone portable. Nous n'avons fait que boire un
verre. Il est toujours célibataire, a tenu à me montrer les lieux de
drague de son bled pourri. Nous y avons croisé un jeune mec bien
mignon, mais je n'avais pas la tête à ça. Déjà mon mal de ventre se
rappelait à mon bon souvenir. Couché à 3h, levé à 11. Je me suis
réveillé ce mercredi matin avec ce mal de ventre qui me
poursuit depuis presque une semaine. Je décide de retourner voir le
médecin demain jeudi si mon état ne s'améliore pas.
J'ai mangé, puis dormi 4 heures cet après-midi, ce qui commence à inquiéter ma mère et ma grand-mère. La famille vient chercher des nouvelles comme d'un mourrant. J'entends en bas des 'il est pâlo. C'est la pollution, à Paris c'est pollué.' Et des 'il travaille trop. Il est surmené.' On m'a demandé 50 fois : 't'as dû manger quelquechose de pas bon, non ?' Ce à quoi je réponds : 'Quand je mange McDo, c'est vrai que je ne suis pas malade ensuite'...
Ma mère tient à entretenir un minimum de conversation à table. Je ne sais pas comment le sujet est arrivé sur le tapis, mais elle a jugé bon de lâcher qu'il n'y aurait jamais de loi favorable à l'homoparentalité en France. C'est le jamais qui m'a énervé. J'ai donc défendu la position contraire, mise en avant l'Espagne. De toute évidence, mon homosexualité reste sujet tabou. Je me promets de ne pas revenir sur ce sujet avant la fin de mes vacances déjà bien gâchées par ce mal de bide. Vivement mon retour à Paris pollué la semaine prochaine, concrètement envisagé pour mardi ou mercredi au plus tard.
J'ai mangé, puis dormi 4 heures cet après-midi, ce qui commence à inquiéter ma mère et ma grand-mère. La famille vient chercher des nouvelles comme d'un mourrant. J'entends en bas des 'il est pâlo. C'est la pollution, à Paris c'est pollué.' Et des 'il travaille trop. Il est surmené.' On m'a demandé 50 fois : 't'as dû manger quelquechose de pas bon, non ?' Ce à quoi je réponds : 'Quand je mange McDo, c'est vrai que je ne suis pas malade ensuite'...
Ma mère tient à entretenir un minimum de conversation à table. Je ne sais pas comment le sujet est arrivé sur le tapis, mais elle a jugé bon de lâcher qu'il n'y aurait jamais de loi favorable à l'homoparentalité en France. C'est le jamais qui m'a énervé. J'ai donc défendu la position contraire, mise en avant l'Espagne. De toute évidence, mon homosexualité reste sujet tabou. Je me promets de ne pas revenir sur ce sujet avant la fin de mes vacances déjà bien gâchées par ce mal de bide. Vivement mon retour à Paris pollué la semaine prochaine, concrètement envisagé pour mardi ou mercredi au plus tard.
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